Cómo escribe el señor Victor Hugo, una verdadera pasada. Es pura pasión desatada y con él te hace subir y bajar. Una verdadera delicia leer sus novelas, y esta no es la excepción, No me atrevo a afirmar que sea el mejor escritor de la historia, pero sí creo que es el mejor escritor en francés.
Pero lo cierto es que cuando uno deja de quedar obnubilido por sus frases y su emoción, y es capaz de reflexionar sobre lo que Hugo le ha contado, se descubre el verdadero punto débil del gran escritor francés: lo que cuenta es un folletín tendente a la chorrada. Es algo que ya experimenté con su obra magna, "Les Miserables", y que, por supuesto, es mucho más acusado en novelas secundarias como esta que con tanto entusiasmo he empezado a glosar.
Gynplaine es ese "hombre que ríe" que da título al libro, y tal nombre se debe a la sonrisa eterna que le dejaron de pequeño, en una costumbre bárbara de la época por la que se alteraban cuerpos y rostros de los recién nacidos para satisfacer determinadas necesidades de los poderosos. La protagonista es Dea, una niña, ciega, con la que se encontrará a poco de empezar la historia. El tercero es discordia es una especie de buhonero-charlatán llamando Ursus, el Jean Valjean de esta historia.
Los tres son personajes improbables, y juntos tejen una telenovela más improbable aún, con algunas escenas absurdas, a la par que otras memorables, que solo se salvan por el poder narrativo de Victor Hugo. Entre las mejores escenas de la novela está el interrogatorio estilo inquisición que le hacen al protagonista en Londres, donde tenemos esta frase "Pour avoir peur de la magistrature, il suffit d'avoir peur; il n'est pas nécessaire d'être coupable.". También dejo aquí un párrafo espectacular procedente de la escena:
"A moins qu'il ne te plaise expirer ici pendant des heures, des jours et des semaines, et agoniser longtemps d'une épouvantable agonie affamée et fécale, sous le poids de ces pierres, seul dans ce souterrain, délaissé, oublié, aboli, donné à manger aux rats et aux belettes, mordu par les bêtes des ténèbres, tandis qu'on ira et viendra, et qu'on achètera et qu'on vendra, et que les voitures rouleront dans la rue au- dessus de ta tête; à moins qu'il ne te convienne de râler sans rémission au fond de ce désespoir, grinçant, pleurant, blasphémant, sans un médecin pour apaiser tes plaies, sans un prêtre pour offrir le verre d'eau divin à ton âme; oh! à moins que tu ne veuilles sentir lentement éclore à tes lèvres l'écume affreuse du sépulcre,"
La escena inicial fija el tono del libro. Hugo se explayará hasta la saciedad contándonos el abandono de Gwynplain en la península de Portland (al sur de Inglaterra) y sus primeros y difíciles pasos bajo el viento de invierno, que no obstante le llevarán a rescatar a Dea y a encontrar el carromato de Ursus cuando ya todos los damos por pérdido.
En paralelo, se nos narra con todo lujo de detalles, casi remolino a remolino, la travesía de los "comprachicos" vascos que han abandonado al niño. Travesía que no va a ningún lado pues culmina en naufragio del que solo restará una botella con un mensaje explicando la ascendencia del chaval. Y, con esto, habremos leído la tercera parte de una novela de unas 800 páginas.
Y es que Hugo se recrea en las escenas que conforman su historia, que por otro lado son escasas. Me recuerda un poco a la prolijidad de la escena en que Mario espia a los revolucionarios subido en una mesa y a través de un agujero en la pared, hablo de Les Miserables claro. Esa recreación, insisto, solo se salva con la fuerza que tiene su narración.
Algunos ejemplos de esas escenas iniciales.
"«L'or perd annuellement par le frottement un quatorze centième de son volume; c'est ce qu'on nomme le frai; d'où il suit que, sur quatorze cent millions d'or circulant par toute la terre, il se perd tous les ans un million. Ce million d'or s'en va en poussière, s'envole, flotte, est atome, devient respirable, charge, dose, leste et appesantit les consciences, et s'amalgame avec l'âme des riches qu'il rend superbes et avec l'âme des pauvres qu'il rend farouches."
"Il y avait de la science et de la subtilité dans la construction de l'ourque, mais c'était de la science ignorante et de la subtilité barbare.""La marée pourtant, c'est éternel; mais l'éternité obéit à l'homme plus qu'on ne croit."
"Rien ne fait le coeur de pierre comme d'être chaudement entre deux draps."Y ahora un par de párrafos de aquí y allá:
"A l'angle des vieilles mappemondes du quinzième siècle, on trouve un large espace vague sans forme et sans nom où sont écrits ces trois mots: Hic sunt leones. Ce coin sombre est aussi dans l'homme. Les passions rôdent et grondent quelque part en nous, et l'on peut dire aussi d'un côt obscur de notre âme: Il y a ici des lions."
"Londres, à tout prendre, est une ville qui a du bon. Avoir dédi une cathédrale à saint Paul, c'est de la bravoure. Le vrai saint cathédral est saint Pierre. Saint Paul est suspect d'imagination, et, en matière ecclésiastique, imagination signifie hérésie."
Un aspecto que me atrae enormemente de Hugo es su vena revolucionaria, anárquica si se quiere, aunque yo creo que el se hubiera limitado a reconocerse como repúblicano. Destaca el párrafo siguiente, en que bastaría sustituir el protagonismo del rey por el de los políticos para que fuera completamente actual:
"Une habitude idiote qu'ont les peuples, c'est d'attribuer au roi ce qu'ils font. Ils se battent. A qui la gloire? au roi. Ils paient. Qui est magnifique? le roi. Et le peuple l'aime d'être si riche. Le roi reçoit des pauvres un écu et rend aux pauvres un liard. Qu'il est généreux! Le colosse piédestal contemple le pygmée fardeau. Que Myrmidon est grand! il est sur mon dos. Un nain a un excellent moyen d'être plus haut qu'un géant, c'est de se jucher sur ses épaules. Mais que le géant laisse faire, c'est là le singulier; et qu'il admire la grandeur du nain, c'est là le bête."
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