A Vuillard le tengo fichado como interesante desde que le leí L'ordre du jour. Al tropezarme con esta novelita suya, recordé el nombre y me dije que no perdería demasiado leyéndola, aunque no sabía de qué podía ir.
Bueno, no lo sabía porque apenas había reflexionado sobre el título, que supongo que a un francés le hubiera evocado inmediatamente el acontecimiento que se describe en el libro: la toma de la Bastilla. A mí, en cambio, me llevó llegar al tercer o cuarto capítulo para caerme del guindo.
Pues esto es, poco más que decir. Lo que pasa es que Vuillard debió hacer una investigación histórica de cierto calado para incorporar a la narración tantos nombres como le fuera posible, Vuillard parte de que la masa no es tal, sino un conjunto de individuos, que son los que realmente llevan a cabo la acción, y se esfuerza porque estos personajes anónimos queden representados en el histórico hecho, llegando a dedicar párrafos a citarlos por orden alfabético. De muchos de ellos nos dará datos biográficos, tanto a pasado, como del futuro que les espere tras dicho momento. Aunque no todos los participantes serán identificados, porque pese a los intentos de los funcionarios por recoger los nombres de los héroes del día, y no precisamente para felicitarles, muchos abandonarán las escena en el anonimato: "Ainsi les hommes échappent à l’échafaud comme aux livres d’Histoire."
Vuillard tiene también un recuerdo para las heroínas de la jornada, por cierto: "Et si le temps a gardé trace de centaines d’hommes, des femmes, en revanche, il ne nous reste que quelques noms : Marie Choquier, Catherine Pochetat, Marie Charpentier et Pauline Léon. Le fleuve s’arrête là ; il entre dans le sable.".
Los avatares del hecho concreto me han interesado menos que los prolegómenos, en que Vuillard describe con su característico estilo la situación de la sociedad francesa y su corte: "Afin de loger les mille cinq cents personnes chargées de la bouche du roi, on avait exproprié toute la population de l’ancien village de Versailles, oui, toute !" "on nous donne des sept à dix pour cent du budget de l’État, comme si ce n’était rien ; charge colossale, sans doute plus élevée encore, tant la comptabilité des grands déborde toujours ses propres comptes et surcharge les autres, les vassalise, les cornaque." "Le Trésor était vide, mais on ne savait le montant exact de la dette. Pour calmer les esprits, la cour annonça qu’elle allait réduire son train de vie."
En contraste, la gente de a pie: "Beaucoup de Parisiens ont à peine de quoi acheter du pain. Un journalier gagne dix sous par jour, un pain de quatre livres en vaut quinze. Mais le pays, lui, n’est pas pauvre. Il s’est même enrichi. Le profit colonial, industriel, minier, a permis à toute une bourgeoisie de prospérer." O esta afirmaciòn de un emrpesario, de esas gotas que colman el vaso: "Dans un moment de décontraction et de franc-parler stupéfiant, il affirme que les ouvriers peuvent bien vivre avec quinze sols par jour au lieu de vingt,"
Esta situación insostenible, como bien sabemos culminará en la Revolución Francesa, que Vuillar resume de forma épica: "Oui, Mirabeau parle. Il est un sentiment, une vérité. Nul ne peut plus rien contre. Il dit. La grosse gueule s’ouvre pour la première fois avec autant de souffle et de culot. La volonté du peuple vient de faire son entrée dans l’Histoire."
A partir de aquí la narración pierde interés histórico (qué me importa a mí el nombre del tipo que cogió un mensaje desde el interior del bastión), y se mantiene solo gracias al talento narrativo de Vuillard, que es capaz de identificar acontecimientos sublimes, como la apropiación de las armas de tramoya ("les foules allèrent jusqu’à forcer les portes des théâtres. Elles pénétrèrent les magasins d’accessoires, et firent de leurs répliques de scène de véritables armes. On brandit les boucliers de Dardanus et le flambeau de Zoroastre. Les fausses épées devinrent de vrais bâtons. La réalité dépouilla la fiction. Tout devint vrai.") o la recepción por el portero de la Bastilla "Alors, scène irréelle, comme le portier de nuit qu’on réveille dans un hôtel et qui bâille, un invalide, ignorant tout de la rhétorique des grandes occasions, entrouvrit et demanda poliment ce qu’on voulait."
Ello, trufado por reflexiones como "Le pays d’où ils viennent parle le béarnais, le basque, le berrichon, le champenois, le bourguignon, le picard ou le poitevin, et même des sous-patois, le maraîchin, le mâconnais, le trégorrois, à l’infini." o "Dès qu’un esprit fermente, on l’emprisonne, dès que cent ou mille esprits fermentent, on envoie les gendarmes leur tirer dessus, mais quand des dizaines de milliers d’esprits fermentent de conserve, alors on envoie une députation, on noue un tire-jus au bout de son stick, et on l’ébroue gentiment.".
Hasta llevarnos al final féliz que califica como "Lluvia de papel". porque en el fondo, sugiere Vuillard, lo de la Bastilla no supuso más que un borrón y cuenta nueva para el Estado, aunque cambio para bien la vida de muchos de los afectados por el borrón. No es de extrañar que "Les témoignages du jour parlent d’une ambiance folle, exubérante, jamais vue. La joie. Cela n’arrive pas tous les jours, la joie. Et elle se diffusa de toutes parts, remonta les avenues, les rues tortillantes, les escaliers pourris, pénétra les galetas, cribla le fleuve, enfonça les portes, coupa les ponts."
Lo mejor de este librito es el talento narrativo de Vuillard. Me parece que poco más aporta, ni siquiera a los amantes de la historia, aunque supongo que a los franceses les flipará tanto como a nosotros una buena narración de la batalla de las Navas de Tolosa.
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